Le romarin

Le romarin, que l’on peut parfois connaître sous le nom d’herbe aux couronnes ou encore d’herbe des troubadours, est un bel arbrisseau aromatique touffu qui pousse spontanément dans les collines sèches et calcaires du bassin méditerranéen.

Même si c’est un habitué des sols calcaires, il se développe très bien dans tous les types de sols bien drainés, même ceux à tendance acide à condition cependant que les hivers ne soient pas trop froids et qu’ils ne reçoivent pas de la pluie en excès. Il trouvera sa place au jardin pour ses qualités culinaires et mellifères mais également en massif, dans une rocaille ou dans une haie pour ses qualités ornementales.

Ses bienfaits

En voie interne, le romarin est réputé pour ses effets détoxifiant et stimulant du foie. Il sera donc recommandé dans les cas de faiblesse hépatique, troubles digestifs, en particulier les troubles de la constipation, mais aussi dans les cas de fatigue, d’infections respiratoires et de la sphère ORL.

Son utilisation peut se faire sous forme d’infusion, à raison d’une cuillère à café pour 250 ml d’eau bouillante en laissant reposer 10 minutes à couvert, ou sous forme de gélules, d’extrait hydroalcoolique, de bourgeons et d’huile essentielle.

En voie externe, il permet de soulager les troubles rhumatismaux et de la circulation sanguine périphérique, soigner les blessures (effet antiseptique léger) et la goutte, atténuer la toux et réduire l’hypertension. Il sera dans ce cas de figure utilisé sous forme de compresses imbibées de décoction de la plante, à appliquer sur les zones à traiter, de lotion à frictionner, ou en bain fortifiant.

Précautions d’emploi.

Son utilisation est inoffensive lorsqu’il est consommé par voie orale tel quel dans l’alimentation. L’avis d’un professionnel sera cependant nécessaire en cas d’utilisation à des fins thérapeutiques, en particulier sous forme d’huile essentielle.

Le romarin est déconseillé sous sa forme thérapeutique pour les femmes enceintes, allaitantes, les enfants de moins de six ans, les problèmes de lithiase biliaire, les ulcères d’estomac, les carences en fer et en cas de traitement anti-coagulant.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *